La Suisse : de belles montagnes, du bon chocolat et des violeurs en liberté ?

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Des peines plus sévères pour les violeurs

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En Suisse, un tiers des personnes condamnées pour viol qualifié s’en sort avec une peine avec sursis. Cet été, le Conseil national décidera s’il doit encore être possible de prononcer des sursis. Nous lançons un appel solennel : mettez fin à cette pratique injuste !

Quand il y a viol qualifié, il y a une victime pénétrée contre sa volonté avec l’utilisation d’un moyen de contrainte comme la violence physique ou la menace de mort. Il s’agit du pire des délits contre l’intégrité sexuelle. 

 

Dans un pays civilisé, toute personne condamnée pour ce délit va en prison. A une exception incompréhensible près : la Suisse. En Suisse, jusqu’à présent, environ un tiers des condamnés s’en sortent avec une peine avec sursis. Ces auteurs en font partie : 

 

  • viol oral, vaginal et anal répété sur une victime mineure : 24 mois avec sursis !
  • double viol et acte sexuel avec des enfants : 24 mois avec sursis !
  • viol ou abus sexuel sur dix victimes mineures : 24 mois avec sursis !

Tous ces auteurs quittent la salle d’audience en hommes libres. Ils ne doivent purger leur peine que s’ils sont à nouveau condamnés dans un délai de quelques années. Cela signifie que si aucune autre condamnation n’est prononcée, leurs crimes resteront impunis.

Cette pratique injuste ne doit pas continuer ! Nous en appelons donc avec insistance aux membres du Conseil national : approuvez l’augmentation de la peine minimale pour viol qualifié (art. 190 al. 2 de la nouvelle loi) à plus de deux ans de peine privative de liberté !